Une nuit pour cinq jours
J'allume un dernier feu, dernière fumée, dernière clope
Il s'en est fallu de peu que je casse le vase de nos souvenirs
L’entrebâillement de tes lèvres, à l'orée de ton ventre comme un cyclope
Tout ce ciel en promesse d'un passé sans avenir.
Alors que vienne l'heure du jugement dernier
Si je plonge en de si gracieuses intentions
Cette lune en hardiesse et insolente finalité
Cette lune où mon regard caresse, croise de si beaux valons
J'aurais brisé ma bouteille
Déchiré par la fenêtre les cris de mes maux
Si tout ce ciel peinturluré d'ombres en sommeil
Ne m'avait permis ces derniers mots...
A plus loin...